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Cathédrale Santa Maria Assunta

dans lequel il rend hommage à Sainte-Sabine

Piazza Odegitria I Vicaria - 6010 - 70122
+390805210605
cattedrale.bari@arcidiocesibaribitonto.it
Début de bâtiment XI siècle
Usage actuel Eglise
Près du château normand-souabe, la cathédrale San Sabino (autrefois appelée Santa Maria) se dresse, majestueuse, sur la Piazza dell’Odegitria, aux portes de la partie ouest de la vieille ville. L’édifice pré millénaire et les restes archéologiques mis au jour sous la cathédrale confirment son origine très ancienne ; elle remonterait au Ve-VIe siècle. La structure de l’église actuelle, reconstruite suite à la destruction de la ville perpétrée par le roi normand Guglielmo il Malo (Guillaume le Mauvais) en 1156, reprend, dans ses éléments fondamentaux, la structure de la basilique San Nicola, beaucoup plus célèbre que la cathédrale. Bien que ces deux églises se ressemblent beaucoup, la cathédrale San Sabino est le seul édifice de culte des vieux quartiers qui possède un campanile imposant. Des éléments architecturaux appartenant à des époques différentes témoignent des influences (romaines, paléochrétiennes, arabes, byzantines, normandes-souabes) englobées au fil des siècles par la cathédrale actuelle, qui était l’édifice de culte le plus noble et le plus ancien de la ville. C’était d’ailleurs le siège de l’Archevêché et le point de référence de la classe dirigeante de Bari. Si la cathédrale, en forme de croix à bras orthogonaux, surmontée d’une coupole au tambour octogonal, « se trouvait Place des Miracles à Pise […] elle aurait le même impact visuel, avec le baptistère sur le côté et les campaniles touchant le ciel » (Nino Lavermicocca, Bari e le chiese della città vecchia, 2005). Rue Dottula, sur le côté droit de l’édifice, voici le Palazzo Arcivescovile (Palais de l’Evêché), qui accueille aujourd’hui le Musée Diocésain. Ce dernier abrite les objets les plus anciens appartenant à l’histoire millénaire de la cathédrale, véritable joyau de l’architecture romane. Trois Exultet, des rouleaux de parchemin enluminés, exposés et déroulés depuis la chaire au cours des rites religieux de Pâques, sont les pièces les plus précieuses du musée.
Début de bâtiment XI siècle
Consecration 10 avril 1292
La cathédrale a été fondée au Ve siècle, probablement pour que les fidèles puissent y vénérer une icône de la Vierge. Elle a connu très tôt une série de remaniements et de restaurations, jusqu’en 1034, année où l’archevêque Bisanzio la fit démolir pour reconstruire une nouvelle église. Au cours de cette reconstruction, qui continua sous la direction des archevêques Nicola et Andrea, on inséra à l’intérieur de précieux éléments dont il ne reste pratiquement aucune trace. Il semblerait que pendant la restauration successive, commencée en 1091, on ait découvert la dépouille de saint Sabin, deuxième saint patron de Bari. L’événement qui a le plus marqué l’histoire de la cathédrale est la destruction de la ville perpétrée par Guglielmo il Malo en 1156, qui causa de graves dommages à l’édifice. La cathédrale fut laissée à l’abandon pendant longtemps, jusqu’à ce que l’archevêque Rainaldo la fasse reconstruire en 1171. Les travaux continuèrent ensuite sous l’égide de ses successeurs. La cathédrale, dont la structure correspondait pratiquement à celle que nous pouvons voir aujourd’hui, fut consacrée presque un siècle après avoir été détruite, par l’archevêque de Palerme Berardo Costa, puis à nouveau consacrée en 1292 après le terrible tremblement de terre de 1262 qui avait sérieusement endommagé l’édifice. C’est à l’époque de l’archevêque Landolfo que la beauté de la cathédrale atteignit son apogée. Pendant tout le XVIIe siècle, bien qu’elle ait connu d’autres dommages, entre autres l’écroulement du deuxième campanile, la cathédrale s’enrichit de nouveaux éléments décoratifs très précieux, d’autels, de chapelles nobiliaires et de nombreux autres trésors ; toutefois, au milieu du XVIIIe, l’édifice était en très mauvais état, ce qui poussa l’archevêque de l’époque, Muzio Gaeta, à le transformer radicalement en style baroque. Les travaux, dont la crypte est un magnifique témoignage, furent confiés à l’architecte Antonio Vaccaro. À la fin du XIXe siècle, les changements en matière de styles architecturaux entraînèrent une restauration malheureuse, qui visaient à redonner à l’église son style roman d’origine. Ces travaux, commencés en 1898 et terminés en 1954, ont éliminé les décorations baroques pour rendre à la cathédrale une allure qui en fait ressemble très peu à celle de l’ancienne église médiévale.
Bari est une des rares villes qui possèdent deux cathédrales et deux saints patrons. Le 14 août 1785, le conseil municipal de Bari a élu, par vote secret, saint Nicolas saint patron de la ville. Il semble que les reliques de saint Nicolas aient été transférées, entre l’an 845 et l’an 886, suite au saccages subis par la ville de Canosa assiégée par les émirs sarrasins de Bari. Plus tard, elles ont été découvertes par l’archevêque Elia (fondateur de la basilique). Le culte de saint Sabin, qui n’est pas né sur initiative de la population, n’a jamais été très fervent dans la ville, et est toujours passé au second plan, vu la renommée incontestable de saint Nicolas.
Sabin, né en l’an 461 à Canosa (grosse bourgade située à environ 50 km de Bari), est devenu évêque de sa ville natale à l’âge de 53 ans. C’était l’époque de Théodore, roi des Goths, et de Totila ; Sabin œuvra pour protéger sa ville et son diocèse au cours des guerres gothiques-byzantines. Il mourut à 105 ans, le 9 février 566. Commencèrent alors de longues vicissitudes pour ses reliques, vicissitudes qui concernèrent la cathédrale de Bari, mais aussi la ville entière. Les reliques de saint Sabin furent tout d’abord déposées dans l’église paléochrétienne de Canosa ; elles disparurent et furent retrouvées deux fois, et on finit par les conserver dans la cathédrale de Canosa. Entre l’an 845 et l’an 886, époque où Canosa fut spoliée de ses richesse par les envahisseurs sarrasins, l’évêque Angelasio les aurait transportées à Bari. L’abbé Elia les retrouva en 1091 dans la cathédrale et les y laissa. Récemment, des recherches effectuées sur le lieu de la sépulture de saint Sabin ont mis au jour une grande partie des reliques de ce dernier, ainsi que des reliques des évêques de Canosa Memore et Rufino. Mais les habitants de Canosa affirment au contraire que les reliques de leur saint se trouvent sous le pavement de la crypte de leur cathédrale, où les avaient déposées l’évêque Pietro.
Dans la crypte de la cathédrale de Bari, nous pouvons voir une icône de la Vierge de Constantinople : il s’agit d’une icône typique de l’iconographie byzantine. Cette œuvre de Polvisino da Putignano, qui s’est inspiré d’une icône de la Madonna Odegitria, date du milieu du XVIe siècle. L’icône de la Vierge de Constantinople est arrivée jusqu’à Bari en l’an 733, après l’édit de Léon III, empereur iconoclaste. La fête de la Madonna Odegitria est célébrée le même jour (le premier mardi du mois de mars) aussi bien à Istanbul qu’à Bari, ce qui témoigne du lien ancestral qui unit Bari et Byzance. Mais il existe une autre fête qui atteste l’influence des traditions byzantines sur Bari, ville qui représente depuis des siècles un pont entre l’Orient et l’Occident du point de vue œcuménique; il s’agit de la fête de la Saint Jean : les gens se retrouvent dans la cathédrale, dont les ouvertures de la rosace reprennent le motif de la mosaïque qui orne le sol devant l’autel ; à un certain moment de la journée, les rayons du soleil pénètrent à l’intérieur de l’édifice par la rosace, et viennent se poser exactement sur les dessins de la mosaïque. C’est la Fête de la Lumière.


Comment arriver dans la ville
airport Aéroport  

De l’aéroport international Karol Wojtyla de Bari prenez viale Enzo Ferrari en direction de la rue provinciale 204/ viale Gabriele d’Annunzio /SP204. Prenez viale Europe et après via Napoli en direction de via S. Francesco d’Assisi à Bari. Entrez sur la SS 16 et prenez la sortie 4 vers Bari centre/ port. Continuez sur via Napoli et après sur via S. Francesco d’Assisi. Conduisez en direction de piazza Federico II di Svevia.

motorway Autoroute  

Prenez E 843, viale Giuseppe Tatarella et la sottovia Giuseppe Filippo en direction de via Napoli à Bari. Continuez sur via Napoli et conduisez en direction de piazza Federico II di Svevia.

other Moyens  

Les lignes AMTAB 3-12-12/-21-35 arrivent aux alentours du château.

park Parkings  

Piazza Massari-Piazza Federico II di Svevia-Piazza Prefettura

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