Il est commun dans les maisons des citoyens de Bari, dévots de Saint-Nicolas, de trouver des bouteilles de différentes tailles et matériaux (verre soufflé, cristal rouge rubis), décorées avec des scènes de la vie du Saint ou avec son même portrait dans les robes d'évêque, contenant un liquide cristallin, sans sédiment. Ce sont les bouteilles de la manne contenant un "licore", exsudat des os du saint, de l'effet thérapeutique, collecté une fois par an directement de l'urne contenant les reliques. La tradition dit que la reconnaissance, à Myra, de la tombe de Saint-Nicolas a eu lieu en présence du liquide (du grec dit myron) dans lequel les restes étaient immergés et dans lequel l'un des marins chutait pour la récupération de la même forme. On dit que les marins de Bari, venus à l'enterrement, avaient peur de profaner les restes du saint. La chute accidentelle d'un flacon contenant la manne, sans même le casser, leur a donné un signe d'encouragement à poursuivre dans leur but. Il y a beaucoup d'événements que les chroniques de la translation (celles de l'archidiacre Juan, Nicéphore et aussi la légende de Kiev) reportent et qui ont inspiré des peintures, des chansons, des pièces de théâtre, tous dédiés au saint de Myra. La plus emblématique, et non sans fondement, est l'histoire de trois filles d'un pauvre homme en grande difficultés économiques pour assurer la dot nécessaire à leur mariage; le saint, recommandé par Dieu pendant le sommeil, décidait de donner une partie de son or au père des filles, en laissant pour trois nuits consécutives un sac de pièces de monnaie sur la table de la cuisine où l'homme avait l'habitude de dîner; ainsi, il garantissait le mariage aux trois filles. En effet, dans les iconographies sacrées, le saint est également représenté tenant l'Évangile qui sous-entend les trois sacs. Dans la crypte de la basilique, les filles à marier, aujourd'hui encore, tournent trois fois autour d'une colonne "miraculeusement" venue par la mer à Bari. Selon une légende née autour de l'an mille, trois enfants ont été tués d'un hôte et ont été stockés dans une cuve et enfin soulevée par le saint. Il est dit que, tandis que Saint-Nicolas était sur son chemin vers le concile de Nicée, il aurait décidé de s'arrêter dans une auberge. Il aurait commandé une soupe qui semblait être, dès le premier coup d'œil, à base de viande humaine. Ensuite, il appela le propriétaire et lui demanda de voir où il conservait la viande qui lui avait été servie. L'aubergiste lui montra le canon dans lequel ont été maintenus les membres de trois enfants qu'il avait tué. Puis, par la prière, San Nicolas ressuscita les trois enfants en recomposant les viandes et conduisit le propriétaire à la conversion.
Certaines de ces histoires sont décrites dans le plafond de la basilique, par le peintre de Bitonto Carlo Rosa. Dans un triptyque de bronze, placé dans le couloir gauche de l'église à l'occasion des célébrations du neuvième centenaire du transfert, les trois filles sont représentées ainsi que Adeodato et deux événements liés à l'arrivée des reliques à Bari: la transition de Bari des chevaliers de la première croisade en présence d'Urbain II et le Conseil dont pris part Saint-Anselme. Le travail a été réalisé par un sculpteur de Bari, Annamaria Di Terlizzi, seule femme à avoir travaillé pour la basilique.
A travers toute l'Europe, tous connaissent ce qui se passe dans la Nuit Blanche de Saint-Nicolas, le 6 Décembre, lorsque en son nom les enfants du continent reçoivent des cadeaux, des jouets, des bonbons, des représentations du saint, dans l'espoir et dans l'attente de le rencontrer avec son âne et son petit serviteur noir, le patron des Gents.
FETE DE SAINT NICOLAS – ARRIVEE DE LA STATUE DE SAINT NICOLAS
FETE DE SAINT NICOLAS – DEFILE
FETE DE SAINT NICOLAS – ILLUMINATIONS PLACE FERRARESE
FETE DE SAINT NICOLAS – PLACE FERRARESE
FETE DE SAINT NICOLAS – STATUE DE SAINT NICOLAS
FETE DE SAINT NICOLAS – STATUE PORTEE EN PROCESSION DE NUIT
FETE DE SAINT NICOLAS – STATUE PORTEE EN PROCESSION
FETE DE SAINT NICOLAS – VUE DE NUIT